Revue 95, septembre 2016, Interview par Daniel Provost.

Au cours de mon séjour en Serbie, j’ai eu l’occasion de côtoyer notre ami Giuseppe GRASSO, ancien dresseur devenu juge international de Fiels Trial. Pour les plus anciens d’entre nous qui l’ont connu, sa haute silhouette sur le terrain n’a pas changé et sa passion non plus.
Lorsqu’on le voit observer les chiens et surtout en parler, nul doute qu’il n’est pa là pour “faire parade”, mais pour vivre une passion qui ne le lâche pas et il sait de quoi il parle. Il fait partie de ces quelques “ténors” qui, grâce à une vie entière passée à travailler et à observer, non pas des centaines, mais des milliers de sujets, sont capables :

  • En quelques secondes, d’apprécier chez un chien ses qualités de style dans sa race.
  • En quelques minutes, de déceler la mentalité d’un grand “Trialer”
  • Le temps d’un parcours, de faire la différence entre un galopeur qui profite de quelques rencontres et le “prédateur” efficace, positif et utile en élevage.

Grâce à sa convivialité joviale et spontanée, il est facile d’établir le contact et il m’a semblé intéressant de lui demander son point de vue sur les setters en italie et sur les nôtres, leur évolution, ainsi que celle de la cynophilie actuelle et ce qu’il en pense.
Il s’est prété spontanément à la réponse à mes questions, et je tiens à le remercier sans oublier, et avec une mention particulière, l’aide précieuse et la grande disponibilité de sa fille Bruna pour la traduction grâce à son excellent français.

Daniel PROVOST


D.P. : Giuseppe, ton affixe de « Palaziensis » est une référence internationale tant dans la race Pointer que Setter Anglais. Peux-tu nous décrire ton parcours : la boxe, dresseur et éleveur notamment de setters anglais qui nous intéresse plus particulièrement, puis juge de renommée internationale.
G.G : J’ai commencé la chasse quand j’avais 17 ans, mon père était d’accord, et j’ai continué jusqu’à aujourd’hui la chasse avec le chien d’arrêt. J’ai chassé avec toutes les races des chiens d’arrêt et dans toutes les races j’ai trouvé des chiens qui possedaient des qualités au dessus de la norme. De là j’ai appris beaucoup de choses sur le travail des chiens d’arrêt.
En 1961 j’eus l’idée de prendre mon affixe, je l’ai plutôt fait suivant mon ambition, c’était comme si j’étais un cynophile « breveté ». J’ai eu la chance d’avoir des chiens que j’aimais beaucoup à la chasse et c’est avec eux que j’ai commencé à aller aux concours de travail reconnus par l’ENCI.
C’est de là qu’est née ma passion: je voyais les grands cynophiles de ces temps-là. Ils appréciaient mes chiens qui parfois même, s’étaient classés. Comme j’aimais entraîner les chiens et que je réussissais bien, je décidai de devenir dresseur professionnel. J’ai été dresseur pendant 35 ans, de 1960 à 1995. En 1995 j’ai cessé. Ce qui ne fut pas très bien au début, ce fut l’élevage,
parce que j’étais souvent dehors, je voyageais beaucoup en Europe pour faire les concours et pourtant c’est pendant mon travail et à la chasse que j’ai beaucoup appris à propos des chiens, ce qui m’a aidé pour l’élevage ensuite. A partir de 1995, lorsque j’ai quitté la profession, j’ai fait un peu plus d’élevage, mais je n’ai jamais eu trop de chiots, dix-quinze par année suffisaient et c’est mon expérience comme dresseur et chasseur qui m’a aidé à choisir les bons accouplements, je n’en ai pas raté beaucoup, avec peu j’ai fait et obtenu de bons résultats.
Le plaisir de juger a été une conséquence naturelle. C’est pour moi un grand plaisir d’être toujours en contact avec les chiens, de les regarder, de les juger. Je m’amuse beaucoup à observer les caractéristiques de chaque sujet et à discerner s’il a les éléments particuliers de sa race.

D.P : Un setter anglais Palaziensis PEPE disparu suite au vol du fourgon de Rudy LOMBARDI très jeune en Pologne, revient fréquemment dans de nombreuses lignées notamment avec TODAY qui a donné la lignée de ORIO, PAIPER etc… et RAMBO, et sa descendance de MIRO, MET etc… Quelles étaient les principales qualités de ce chien et ce qu’il t’a semblé avoir apporté ?
G.G : Palaziensis Pepe est né « par hasard », comme d’ailleurs tous les grands phénomènes. J’étais à la chasse aux bartavelles en Grèce et j’avais avec moi Palaziensis Nives, une setter blanc/liver qui était très bien à la chasse, mais pas exceptionnelle. J’avais aussi un mâle blanc/noir, lui aussi très bien à la chasse, très intelligent, avec un nez excellent. A un certain moment Nives eut sa période de chaleur: j’y ai réfléchi un peu et puis je fis l’accouplement. C’est comme ça que Pepe est venu au monde. A l’âge d’un an et demi je l’ai emmené chasser les perdrix en Pologne et c’est là que j’ai vu ses qualités exceptionnelles : très, très intelligent, excellent nez, style setter extraordinaire.
Pour juger le style d’un chien il faut voir aussi comment il prend le point, s’il le fait selon sa race. A mon avis Pepe a bien transmis à sa descendance ses qualités de grand chasseur, son intelligence et son style setter. Il était style setter du bout du nez au bout de la queue. C’est par hasard, mais il a transmis à ses fils, à ses petitfils et arrière petit-fils en même temps ses trois qualités principales, ce qui n’arrive pas souvent dans un élevage. Il y a des grands chiens qui ne transmettent que le style ou la qualité d’excellent chasseur ou même rien.

D.P : Que penses-tu de l’évolution de nos setters anglais actuels ? Les chiens italiens, mais aussi nos chiens français puisque tu les connais depuis longtemps.
G.G : Le setter anglais, aujourd’hui, aussi bien en Italie qu’en France a une taille moyenne qui correspond au standard. En Italie la vitesse et le style du galop ont augmenté. On voit encore parfois des prises de point (les remontées d’emanation). Les setters français sont moins stylistes, mais chez eux aussi la vitesse a augmenté et sont encore de très bons chasseurs. La grande vitesse des chiens d’arrêt aujourd’hui depend de la nourriture et de l’entraînement qui sont meilleurs par rapport au passé.

D.P : Il ne t’a pas échappé que notre élevage est fortement et de plus en plus imprégné des lignées italiennes. Cela te semble-t-il être une bonne chose ? Ne sommes-nous pas en train de perdre ce qui était la particularité des setters français : les plus chasseurs, les plus efficaces qui les rendaient les plus redoutés notamment en quête de chasse et dans
certaines épreuves internationales telles que les championnats de gibier tiré, de bécasses ou de montagne par exemple ?

G.G : Les setters français aujourd’hui ont beaucoup de sang italien, c’est vrai et je pense que c’est bien, mais il n’ont pas acquis le style des setters italiens. Ils n’ont pourtant pas perdu leur grande qualité de chasseurs. A mon avis la raison c’est que malheureusement beaucoup d’éleveurs ne se sont intéressés qu’aux champions qui ont beaucoup de CACIT et ils ne remarquent pas beaucoup d’autres chiens qui font la Grande Quête et qui sont aussi des champions, mais qui ne sont pas à la une, puisqu’ils n’ont pas de grandes ouvertures, et sur le terrain ils ne respectent pas la géométrie proposée par les dresseurs.

D.P : La France est l’un des seuls pays qui conservent encore (mis à part la bécassine chez vous) les épreuves en solo, qui avec 2 Excellents donne un titre de Trialer qui n’existe pas chez vous. Que penses-tu de cette discipline ? Représente-elle un intérêt?
G.G :Ce titre de Champion en Solo que vous avez en France, qui correspond à deux Excellents n’est pas mal, mais il n’est pas très intéressant. Il n’a pas une grande valeur parce que c’est toujours plus facile de chasser tout seul.

D.P : Peux-tu nous donner les différents titres de champions, de travail notamment en Italie et les récompenses exigées pour les obtenir?
G.G : Les titres de champion pour les chiens d’arrêt – races anglaises en Italie sont :
CH.IL.Champion Italien de Travail : pour avoir ce titre il faut
Pour les mâles :
3 CAC dont 2 obtenus à des concours sur gibier naturel et/ou Classique sur cailles et au moins 1 à un concours de chasse dans des zones désignées par l’ENCI ou sur bécasses, bécassines, perdrix sardes ou gibier de montagne. Pas plus d’un CAC peut être obtenu à un concours en solo
2 Excellents obtenus à des concours de chasse dans des zones désignées par l’ENCI
Pour les femelles :
1 CAC obtenu à un concours de chasse dans des zones désignées par l’ENCI ou sur bécasses, bécassines, perdrix sardes ou gibier de montagne.
2 Excellents obtenus à des concours de chasse dans des zones désignées par l’ENCI, dont 1 peut être obtenu à un concours Classique sur Cailles. Pas plus d’un classement peut être obtenu à un concours en solo.
Pour mâles et femelles :
Certificat d’aptitude au rapport
Au moins 1 classement « Molto Buono » (= très bon) à une exposition avec CAC
CH.T (Campione Italiano Trialer) : Champion Trialer (chiens d’arrêt – races anglaises)
Pour mâles et femelles :
2 CAC aux concours de Grande Quête, dont 1 au maximum obtenu en « Classe Jeunes »
Classement au moins « Molto Buono » (= très bon) à une exposition de race ou spéciale.
CH.I Caccia Starne : Champion Italien de Travail de Chasse aux perdrix
Pour mâles et femelles :
2 CAC + 1 Excellent dont 1 classement au maximum dans un concours sur perdrix rouges ou sardes. Au moins 1 Excellent obtenu en Italie.
Au moins 1 classement « Molto Buono » (= très bon) à une exposition avec CAC
Certificat d’aptitude au rapport
Champion de specialités CH.I Beccacce (bécasses) CH.I Salvaggina di Montagna (montagne)
2 CAC et 1 Excellent sur bécasses, gibier de montagne
Au moins 1 classement « Molto Buono » (= très bon)
Certificat d’aptitude au rapport à une exposition avec CAC
Certificat d’aptitude au rapport
Il y a aussi :
Campione Riproduttore (Camp Riproduttore) :
Champion reproducteur
3 descendants avec 3 femelles différentes ayant obtenu l’excellent dans une compétition reconnue
Campione Sociale (Camp Sociale) Champion social
C’est le chien qui gagne la compétition sur gibier nommée
“Campionato Sociale” organisée chaque année par
le Setter club et le Pointer club italiens. Il s’agit de deux compétitions différentes.
Campione Assoluto (Italiano o internazionale) Champion Absolu
Chien qui gagne aussi bien le championnat de beauté
ET le championnat de travail italien ou international.

D.P : Que ce soit en Espagne (l’année des championnats en 2014) ou en Serbie, le nombre de séries en Grande quête devient égale et même parfois supérieure au nombre de séries de quête de chasse. A ton avis pourquoi cette évolution, et elle te paraît-elle logique ?
G.G : Il y a cette évolution en Grande Quête parce que depuis quelques années on s’est assuré une certaine aisance.
Tous les cynophiles ambitieux veulent fréquenter la Grande Quête, comme si elle ètait l’ »Université » du chien d’arrêt anglais (ce n’est pas ainsi, pourtant) et ils y arrivent, d’un autre côté les dresseurs doivent porter dans leurs fourgons beaucoup de chiens pour équilibrer les comptes, en réalité sur 150 chiens qui sont présentés aux concours, quinze/ vingt seulement sont des chiens qui peuvent faire la Grande Quête, pas plus que ça. Tous les chiens courent beaucoup, ils vont loin, tôt ou tard ils prennent un point et ils deviennent champions. Tous les spécialistes du milieu le savent très bien, mais on continue comme ça, puisqu’il faut un grand nombre de chiens pour faire la Grande Quête. Quand même les grands chiens qui sont vraiment doués sont visibles et les cynophiles experts les voient, les apprécient et ils les emploient pour la reproduction. C’est ainsi que la Grande Quête devient logique.

D.P : Beaucoup de nos juges ne chassent plus, de nombreux dresseurs professionnels non plus d’ailleurs, ne nous éloignons-nous pas de la finalité de notre sélection qui reste l’utilisation de nos setters à la chasse ?
G.G : Bien sûr ! C’est une grande lacune que beaucoup de juges et de dresseurs professionnels ne chassent plus. Pourtant, en ce moment ils sont une minorité. Les chasseurs cynophiles sont encore nombreux et ils savent trouver les chiens les meilleurs.

D.P : Lors d’une discussion…. de fin de soirée, un ou deux juges italiens m’ont finalement laissé entendre que certains anciens grands stylistes ont fait plus de mal que de bien à votre élevage, non pas forcément par moins de qualités mais surtout qu’ils ont considérablement modifié votre manière de juger extrêmement basée sur le parcours, la qualité du galop, bref le style et la prestation au détriment d’autres qualités telles que l’intelligence de chasse, la qualité des points, les remontées d’émanation de plus en plus rares ou les difficultés du coulé. Quel est ton avis ?
G.G : Je pense que ces juges probablement n’ont pas vu les grands chiens d’autrefois et ils parlent par ouï-dire, mais ils ne sauraient pas discerner dans un groupe les chiens les meilleurs. Et pourtant…

D.P : Tu regardes un setter anglais évoluer, quelles sont et par ordre de priorité les qualités ou défauts que tu observes pour le juger?
G.G : Pour juger un chien j’observe d’abord son intelligence avant tout, ensuite la puissance de son nez et encore le style. Je fais un récapitulatif et je me demande si ce chien m’amènerait à tirer si j’étais à la chasse et aussi comment il m’y amènerait jusqu’au moment de tirer.
Pour savoir si un chien est dans le style, on doit considérer:

  • la ligne supérieure du dos: elle doit être parallèle au sol
  • la “mécanique” du galop qui doit être souple
  • la ligne inférieure: elle doit être le plus près du sol possible (le près de terre)
  • le port de tête: en ligne par rapport à la ligne supérieure du dos
  • la queue portée en cimeterre (sabre turc)

La prise du point depuis la prise d’émanation jusqu’à l’arrêt : lorsque le chien perçoit l’émanation (dans des conditions idéales), il doit remonter avec une allure féline, le postérieur fléchi, et conclure l’arrêt toujours souplement.

D.P : Quel est à ton avis le principal défaut de nos setters anglais que l’on doit tenter de corriger ?
G.G : Pour avoir des excellents setters les règles sont toujours les mêmes : si on a un chien intelligent, avec un excellent nez, et bonne avidité on a un très bon chien de chasse, si on peut ajouter un très bon style alors il sera parfait pour les éleveurs qui doivent améliorer la race.

D.P : La cynophilie internationale se tourne inexorablement vers la Serbie. Si le terrain de polyculture extrêmement varié peut être une difficulté, l’appréhension du gibier y est très facile. Sa grande densité ont amené les conducteurs à préparer leurs chiens avec des quêtes extrêmement méthodiques et compactes. Ceci ne va-t-il pas à l’encontre de ce que l’on recherche notamment en grande quête où l’ouverture des lacets et la prise de risques ont toujours été l’apanage des grands chiens dans cette discipline ?
La préparation aux « classiques » n’a-t-elle pas une influence néfaste dans ce domaine ?
La sélection sur ce type de quête compacte dans la profondeur qui à mon avis se transmet, n’a t-il pas déjà quelque peu modifié les prestations de grande quête notamment ?

G.G : pour faire la Grande Quête sur les terrains de la Serbie les chiens doivent s’engager beaucoup, puisque les terrains ont une polyculture extrêmement variée, c’est vrai il y a beaucoup de perdrix et même les chiens qui ne vont pas les chercher où il faut peuvent les trouver, mais
là aussi on peut voir si un chien est vraiment un sujet de Grande Quête et à plus forte raison on voit si le chien a la plus importante des qualités naturelles : l’intelligence. Je pense que la participation aux Classiques à cailles n’a pas d’influence néfaste. Quand le chien revient sur les perdrix, il le comprend et c’est comme avant, s’il est intelligent. Les Classiques permettent de voir très bien la qualité du style et l’efficacité du dressage.

D.P : Ce que j’ai apprécié le plus en Serbie est la qualité des barrages ou la présence de nombreux participants de qualité donne un vrai sens aux CACIT accordés.
Quel est ton avis aux CACIT accordés sans barrage, et aussi ceux que l’on octroie dans d’autres disciplines telles que la montagne, bécasses ou bécassines. Te paraissent-ils représentatifs de ce que l’on attend d’un champion INTERNATIONAL de travail ?

G.G : C’est vrai les barrages avec plusieurs participants sont spectaculaires et très efficaces comme comparaison directe entre des chiens qui ont déjà atteint le classement le plus haut. En ce qui concerne les CACIT sans barrages c’est le règlement qui les prévoit et le jury est compétent pour les attribuer aux chiens qui les méritent.

D.P : En 2 semaines de jugements en Serbie, je n’ai pratiquement pas vu de points « remontés ». La nécessité me semble-t-il de plus en plus exigée de « faire la prestation » et la facile possibilité de prendre des points « au passage », n’est-elle pas en contradiction avec cette qualité que devraient avoir nos meilleurs preneurs de points ?
Quel est ton sentiment à ce sujet ?

G.G : Tout d’abord on peut penser que les chiens qui prennent des points sans une remontée typique de race sont moins nombreux que jadis. Mais je trouve qu’il y a toujours la même quantité: quinze ou vingt., la différence est que dans le passé il y en avait quinze ou vingt par
rapport à soixante, soixante-dix participants, maintenant il y en a quinze ou vingt parmi cent-soixante-dix.

D.P : En 2 semaines également où nous avons chaque soir partagé nos repas en Serbie, il y a une autre question qui me préoccupe et que je souhaiterais te poser : je connais ton âge… ta vivacité autant d’élocution que de comportement nous surprend tous et pourtant je t’ai vu chaque soir manger et boire (avec modération soit…mais quand même) tout ce que l’on pouvait te proposer. Alors…quel est ton secret ?
Promis, cela restera entre nous !!!!!

G.G : C’est le grand plaisir que j’éprouve en voyant courir les chiens

D.P: Merci beaucoup Giuseppe pour tous ces commentaires que l’on sent remplis d’expérience. Je remarque que tu accordes beaucoup d’intérêt à l’intelligence de chasse et il est intéressant pour nous de savoir que, contrairement aux idées reçues, tous les italiens ne pensent pas qu’au style.
Je regrette que nous n’ayons pas eu l’occasion de juger ensemble, je pense que nous aurions été d’accord sur beaucoup de choses. Mon seul petit reproche est que tu veuilles absolument nous persuader que les chiens italiens sont les meilleurs!!
A bientôt, je l’espère, toujours et encore longtemps derrière les chiens.
Encore un grand merci à ta fille Bruna pour son aide qui nous a été indispensable.

G.G: Cette interview a été exigeante mais très agréable!

Giuseppe Grasso

(1) Il existre en Italie 5 variétés de perdrix :

  • Pernice grigia ou starna (grise) – latin : Perdix italica
  • Pernice rosa (rouge) –
  • Pernice sarda (de Sardaigne)
  • Cortunice (bartavelle)
  • Pernice bianca (lagopède)

Elevage Palaziensis